vélum

vélum ou velum [ velɔm ] n. m.

• 1872; lat. velum « voile »

♦ Grande pièce d'étoffe servant à tamiser la lumière ou à couvrir un espace sans toiture. « Le velum de toile, tendu sous les vitres du plafond, tamisait le soleil » (Zola). Des vélums.

● velum ou vélum nom masculin (latin velum, voile) Pièce de tissu simulant un plafond et servant soit à diminuer la hauteur d'un local, soit à protéger un lieu du soleil. Grand voile que l'on étendait au-dessus des spectateurs, dans les théâtres et amphithéâtres romains. Repli annulaire interne du bord de l'ombrelle chez les méduses craspédotes, assurant la locomotion par ses contractions régulières. ● velum ou vélum (difficultés) nom masculin (latin velum, voile) Prononciation [&ph106;&ph89;&ph96;ɔ&ph97;] pour l'une et l'autre graphie, avec le e prononcé é et le u prononcé comme dans maximum. ● velum ou vélum (synonymes) nom masculin (latin velum, voile) Grand voile que l'on étendait au-dessus des spectateurs, dans les...

Synonymes :

- velarium

Repli annulaire interne du bord de l'ombrelle chez les méduses...

Synonymes :

- voile

velum ou vélum

n. m. Grande pièce de toile qui sert à abriter un espace sans toiture ou à simuler un plafond.

⇒VÉLUM, VELUM, subst. masc.

A. — Grande pièce d'étoffe servant à tamiser la lumière ou à couvrir un espace sans toiture. Synon. vx velarium. Vélum blanc, réglable, rouge; vélum de soie; tendre un vélum. Il faisait dehors un limpide ciel de mai, le vélum de toile, tendu sous les vitres du plafond, tamisait le soleil en une vive lumière blanche (ZOLA, L'Œuvre, 1886, p. 309). On a tenté d'y remédier [aux variations calorifiques] avec un velum ou un volet sombre mais il faudra en venir à l'emploi de la cellule photo-électrique, seule susceptible d'obtenir un dosage régulier de la lumière. Le velum permet également une meilleure répartition de la lumière, qu'il s'agisse de velums opaques et fixes comme au musée d'art Moderne de New York et à Bruges ou des velums translucides dont nous trouvons l'exemple à l'annexe de la National Gallery de Londres (Musées Fr., 1950, p. 22).

— P. anal. Le vélum de sombres nuages, qui nous avait couverts pendant la journée, s'est légèrement soulevé, détaché de l'horizon (LOTI, Désert, 1895, p. 192). Il faut croire que ce métier de musiciens vagabonds couvrait largement leurs frais de voyage car nous avons fait bombance jusqu'au milieu de la nuit au bar Calixto, sous un vélum de vignes qui recouvrait tout le patio (T'SERSTEVENS, Itinér. esp., 1963, p. 269).

B. — Spécialement

1. COST. Ruban blanc que les abbés portent pendant à la volute de leur crosse (d'apr. LELOIR 1961).

2. MÉTÉOR. ,,Voile nuageux annexe à grande extension horizontale, situé légèrement au-dessus des sommets d'un ou de plusieurs nuages cumuliformes ou attenant à leurs régions supérieures qui, souvent, le transpercent`` (VILLEN. 1974). Le velum se présente principalement avec les cumulus et les cumulonimbus (VILLEN. 1974).

3. ZOOL. [Chez les Mollusques] Membrane munie de cils. Synon. voile¹. Étalé, ce velum assure la flottaison, la locomotion et même l'alimentation des larves, mais à la moindre alerte il se contracte et se replie dans la coquille pour s'étaler à nouveau à la fin de l'alerte (Zool., t. 1, 1963, p. 1051 [Encyclop. de la Pléiade]). [Chez certaines méduses] ,,Diaphragme annulaire rattaché à l'ombrelle`` (BILLY Zool. 1985).

C. — Au fig. Synon. de voile¹ Un autre velum s'interposait entre ses yeux et le jour du dehors: sa fortune. En dépit qu'elle en eût, cette barrière la séparait de la grande communauté (ROLLAND, Âme ench., t. 2, 1925, p. 33).

Prononc. et Orth.:[]. Ac. 1935: velum (id. ds LITTRÉ); Lar. Lang. fr. vélum; ROB. 1985: velum ou vélum. Prop. du Conseil sup. de la lang. fr ds Doc. admin.du J.O., 6 déc. 1990, p. 18, col. 2: un vélum. Plur. des vélums. Étymol. et Hist. 1. 1867 « grande pièce d'étoffe servant de rideau contre la lumière » (L'Expo universelle de 1867 illustrée, t. 1, p. 11); 2. 1878 zool. (CLAUS, Traité de zool., p. 210). Mot lat. signifiant « voile, toile, tenture, rideau ». Fréq. abs. littér.:21. Bbg. HOTIER Cirque 1973 [1972], pp. 81-82.

velum ou vélum [velɔm] n. m.

ÉTYM. 1872; mot. lat., « voile ».

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1 Grande pièce d'étoffe servant à tamiser la lumière ou à couvrir un espace sans toiture. ⇒ Velarium (antiq.); tendelet, tente. || Le velum d'une exposition en plein air (→ Dérouler, cit. 2), d'un atelier d'artiste. || « Des velums (…) tendus entre les premiers étages » (Morand, l'Europe galante, p. 100).

1 Il faisait dehors un limpide ciel de mai, le velum de toile, tendu sous les vitres du plafond, tamisait le soleil en une vive lumière blanche (…)

Zola, l'Œuvre, X.

2 (1899, Encycl. Berthelot; art. Hydroïde). Zool. Membrane musculaire de certaines méduses, fixée sur le pourtour de la partie concave de l'ombrelle, et servant essentiellement à la locomotion. || Méduses à velum (craspédotes), sans velum (acraspèdes).

2 Le velum, qui a la forme d'un large anneau aplati (…) est fait de deux couches ectodermiques séparées par une lame de mésoglée.

O. Tuzet, les Cœlentérés, in Encycl. Pl., Zoologie, t. I, p. 476.

♦ Membrane munie de cils (de la larve véligère des mollusques).

Encyclopédie Universelle. 2012.